Le LRCCP a été créé à la fin de l’année 1942 afin de doter l’industrie du caoutchouc d’un centre technique. Depuis près de 80 ans, ce laboratoire répond aux besoins sans cesse renouvelés de ses clients.

1942 – 1945 : le LRCCP, créé en octobre 1942, s’installe en 1943 dans les locaux du Conservatoire national des Arts et Métiers à Paris. Dans le cadre d’une économie de pénurie, il apporte une expertise technique, aux autorités publiques, en charge de la répartition des matières premières.

1945 : le LRCCP quitte l’orbite du Ministère de la production industrielle pour devenir établissement professionnel. Sa gestion est confiée au Syndicat national du caoutchouc.

1950 : l’équipe du LRCCP s’étoffe et compte une vingtaine de personnes qui multiplient travaux collectifs et études privées. Le LRCCP doit relever un double défi : contrôler les nouveaux caoutchoucs en provenance des Etats-Unis et aider aux développements de nouvelles applications.

1955 : le LRCCP signe une convention avec l’Institut français du pétrole. Il s’agit de rechercher de nouveaux procédés de fabrication des matières premières dérivées du pétrole entrant dans la composition du caoutchouc de synthèse.

Début années 60 : la multiplication des communications scientifiques du LRCCP témoigne de l’intérêt de l’industrie du caoutchouc pour l’atome : contrôle des propriétés des caoutchoucs après irradiation, conception de nouvelles méthodes de vulcanisation à l’aide des rayons gamma…

1966 : le LRCCP réalise pour l’organisme européen de recherche spatiale une étude sur la résistance des polymères aux radiations cosmiques.

1973 : le LRCCP chiffre les économies d’énergie réalisables dans l’industrie de la transformation du caoutchouc. Par ailleurs la fréquence des études sur la valorisation des déchets caoutchouc s’accélère.

Années 1980 : face au développement du SIDA, le LRCCP participe à l’élaboration d’une norme sur les préservatifs et s’équipe d’un banc d’essai servant à leur homologation.

1985 : le LRCCP et l’IFOCA s’installent dans les nouveaux bâtiments du 60 rue Auber à Vitry sur Seine (94).

1987 : le LRCCP est retenu par le consortium Transmanche pour la prévision de comportement à long terme des joints de tunnel proposés par les différents constructeurs mondiaux.

Années 80 : les équipes du LRCCP travaillent sur le projet de navette Hermès et sur le programme Ariane V.

Années 90 : création d’un département LRCCP dédié à la mécanique des polymères et au calcul de structures.

2000 : expertise LRCCP sur les caoutchoucs des pneumatiques du Concorde suite de l’accident de Gonesse.

2008 : rapprochement entre le LRCPP et le Cetim. Ce dernier cofinance désormais, avec le SNCP (Syndicat national du caoutchouc et des polymères), les études d’intérêt général de l’industrie du caoutchouc.

2014 : le LRCCP bénéficie du soutien de la Fondation du caoutchouc nouvellement crée pour co-financer un programme de thèses CIFRE

2021 : intégration au sein du LRCCP des activités de formation continue de l’IFOCA sous la dénomination « Ingénierie des compétences »